Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ma mission à Mahazaza
7 février 2017

Trajet périlleux jusqu’à Mahazaza

P2070012

P2070009Manahoana,

C’est Fano qui va nous accompagner à Mahazaza. Si vous vous souvenez c’est lui qui m’avait emmenée à l’aéroport en 2015 dans sa « super 4L ».Que de souvenirs avec la crevaison, la pluie, les embouteillages à Tana et la peur de rater l’avion …

Mais bon, je lui fais à nouveau confiance et je monte dans sa 4L sans ceinture de sécurité et le bidon d’essence entre les jambes.

Je n’en reviens pas, les routes sont encore plus défoncées qu’en 2015 et sont tout juste praticables. Les trous sont encore plus grands et plus profonds et sur certains tronçons il n’y a même plus de goudron. Nous sommes obligés de rouler entre 10 et 20 km heure. Estelle et Fano m’annoncent que le tronçon entre Mahatma et Mahazaza, celui qui est le plus endommagé, va être refait par les Chinois. En contre partie ils pourront exploiter les sols. Non seulement ils vont faire les travaux avec des matériaux certainement de bas de gamme mais en plus, ils vont devoir chasser certains  habitants de leur maison, passer à travers des magnifiques rizières et dans quelques années, la route sera à nouveau en piteuse état.

Madagascar est un pays riche en minéraux de toute sorte, or, nikkei, étain, …et malheureusement elle n’en tire pas les bénéfices escomptés.

Cette année, je ne prendrai pas les taxis brousse, c’est beaucoup trop dangereux compte tenu de l’état des routes. Dommage, j’avais adoré cette expérience.

Nous arrivons à la maison des bénévoles vers 13 h et je fais la connaissance de la nouvelle famille qui s’occupe de la maison. La maison a complètement changé et a fait peau neuve : les toilettes sont équipées d’une chasse d’eau,  la douche est une vraie douche et toutes les pièces sont bien aménagées. En plus il y a de l’eau chaude. D’autres lits ont été installés et on peut accueillir ainsi plus de bénévoles.

Le jardin également est transformé  et est magnifique. Rado, le mari de Tanjona y fait pousser des tomates, des arachides, des potirons, des courgettes , des haricots, divers fruits , etc.….et tout cela sans aucun pesticide. Je fais également la connaissance de Mathieu, un jeune bénévole arrivé en octobre.

Nous déjeunons tous ensemble autour d’un repas très copieux et nous partons avec Estelle. Je redécouvre, les paysages  de rizières sur différents niveaux et les diverses  plantations d’arachide, de manioc, de  maïs. La terre est toujours aussi rouge et je comprends parfaitement pourquoi on appelle Madagascar l’Ile rouge.

 

Mandrampihaom (à bientôt)

Bakely

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Archives
Publicité
Pages
Ma mission à Mahazaza
Publicité